En fait je parle de dimanche ennuyeux mais aujourd'hui je ne m'ennuie pas. J'en chie. Bon tout est relatif. Je dois pondre un exposé sur l'école et la société et j'ai l'impression de sortir les mêmes rengaines sur l'inégalité sociale qui mène à l'inégalité scolaire, les "héritiers" de Bourdieu et notre système éducatif français élitiste et merdique. De plus, je dois m'accomoder de deux collègues américaines dont l'une m'a proposé très sérieusement hier de faire une dernière partie pour prouver à quel point le système éducatif américain est plus égalitaire que le nôtre.

J'ai ri.

Donc aujourd'hui mon cerveau bouillonne. Moi-même enfant d'un père ouvrier, suis-je destinée comme le prétend Bourdieu et son shéma des habitus à boire de la bière en jouant à la belote ?

Je ne sais pas pourqui j'ai crée ce blog, ça doit sûrement me rappeler le bon vieux temps, quand j'avais 15 ans et que dans mon inconscience je me croyais malheureuse alors que je passais les années les plus pépères de toute ma vie.
 
Il ne fait pas beau aujourd'hui mais à 19h, le jour n'est pas tombé et ça me met en joie ! J'ai des réminiscences des étés passés qui remontent en moi et pendant une seconde ou deux j'arrive à me croire sur une terrasse, un verre de grenadine à la main (pardon une bière)  le vent dans les cheveux et le soleil dans les yeux. Souvent je me dis que nous, êtres humains, nous ne sommes pas fait pour souffir l'hiver. Mais puisqu'il est désormais impossible d'abandonner la sédentarité, j'aimerais avoir assez d'argent plus tard pour pouvoir vivre toute l'année en été. Au fond, c'est pour ça que je me casse le cul à faire des études dites "hautes". Pour me dorer la pilule. En attendant je me dois de passer  des week ends pourris.